Mais qu’a-t-il bien pu se passer à la direction de Renault ? Quelques années en arrière, la marque au losange n’hésitait pas à faire quelques folies, notamment avec sa branche Renault Sport. On pourrait évoquer, entre autres, les R5 Turbo, R8 Gordini, Renault Spider, Clio V6, Renault RS 01 et bien plus encore ! Mais depuis l’arrêt de la branche sportive au profit d’Alpine, Renault semblait plutôt se diriger sur un avenir 100 % électrique en se concentrant sur des citadines et SUV dans la norme. À croire que la marque aime nous surprendre, elle qui dévoile un bolide tout droit sorti des jeux vidéo : la R5 Turbo 3E.

Non, cette R5 Turbo 3E n’est pas un rêve ! Un concept-car, présenté en septembre 2022, préfigure déjà le modèle de série, un brin différent mais fidèle à la philosophie affichée. La voiture reprend les mêmes traits que sa devancière avec une caisse toujours plus large, une motorisation 100 % électrique et plus de 380 chevaux. Le concept conserve le nom Turbo malgré l’absence de ce dernier et se pare d’éléments aérodynamiques quelque peu exubérants. Ce concept-car voit le jour pour les 40 ans de la R5 Turbo 2, et affiche une fonction toute particulière, le drift. L’ensemble du modèle est pensé pour cette discipline, avec des pneus slicks spéciaux, un aérodynamisme particulièrement travaillé et quelques gadgets esthétiques prenant sens à chaque session. À cette époque, nous ne nous doutions pas que ce concept allait véritablement prendre vie.

Le 17 mars 2025, Renault présente officiellement sa R5 Turbo 3E, dans sa version de série, limitée à 1980 exemplaires seulement ! La surprise est totale, d’une part car cette R5 Turbo 3E est un véritable monstre, et d’une autre part parce qu’elle est présentée sous le badge Renault, et non Alpine. Mais tout s’explique, car la présence de la R5 Turbo 3E n’a rien d’un hasard. Son badge Renault est avant tout un hommage direct à la R5 Turbo 2, produite par Renault déjà à l’époque. On y trouve même le logo RS pour un petit clin d’œil à feu la division sportive. Ensuite, la question de la rentabilité de ce modèle se pose. Concevoir cette R5 Turbo 3E de toutes pièces pour seulement 1980 exemplaires ne couvre sans doute pas intégralement les dépenses de conception et de mise au point. Mais bien qu’elle soit badgée Renault, la R5 Turbo 3E est un véritable laboratoire technologique pour les futurs modèles de la marque, mais aussi pour ceux d’Alpine. Le Dream Garage Alpine pourra donc bénéficier des avancées de cette dernière.

Bref, arrêtons de bavarder et inspectons de plus près ce que nous offre cet OVNI signé Renault. En comparaison de son concept, ce modèle de série n’est pas si éloigné et conserve la majorité de ses éléments. En dehors du gigantesque aileron et des gadgets inutilisables pour un modèle de route, la philosophie reste la même. Cette « mini-supercar » est tout sauf discrète, et bien loin de la R5 E-tech dont elle récupère seulement quelques éléments, à savoir les feux, rétroviseurs, poignées de porte et pare-brise. Pour le reste, elle est respectivement plus longue, plus large et moins haute de 16cm, 26cm et 11cm. L’empattement gagne aussi en longueur avec 2,57m, pour un aspect global bien plus impressionnant, à sa proximité du moins. À l’avant, la Turbo 3E adopte une signature lumineuse carrée rappelant la R5, ainsi que trois entrées d’air sur la calandre comme son ancêtre.

Les jantes 20’’ sont particulièrement travaillées pour l’aérodynamisme, avec un cache amovible améliorant le refroidissement des freins en cas de besoin. Sur les flancs, deux imposantes entrées d’air sont directement dirigées vers l’arrière de la voiture, d’une part pour la plaquer au sol, et d’autre part pour refroidir le système de freinage et le moteur. Côté gauche, Renault cache astucieusement la trappe de recharge dans la prise d’air supérieure, qui est donc amovible pour l’occasion. A l’arrière, la R5 Turbo 3E ne fait pas dans la dentelle. Deux diffuseurs, un brin démesurés, sont positionnés à l’arrière des roues et lui donne cet air bodybuildé, bien aidé par des hanches très élargies à la manière de sa devancière.

Et si visuellement, cette R5 Turbo 3E n’est pas là pour rire, ses performances n’en sont pas moins impressionnantes. Au programme, une plateforme à propulsion animée par deux moteurs directement situés dans les roues, développant un total de 540 chevaux. En termes de puissance, c’est bien. Et le couple alors ? Eh bien, les futurs propriétaires auront sous la pédale pas moins de 4 800 Nm de couple. Oui, 4 800. En comparaison, une Koenigsegg Gemera de 2 300 chevaux dispose de 3 500 Nm max, et le camion Volvo le plus puissant existant, 3 800 Nm. On espère évidemment que les pneus développés pour cette R5 Turbo 3E survivront à un tel déferlement de puissance ! Le 0 à 100 km/h est effectué en moins de 3,5 secondes, et la vitesse maximale de 270 km/h. Tout cela est bien aidé par un poids contenu de seulement 1 450 kg, relativement faible pour une voiture électrique de cette puissance. Pour celles et ceux qui souhaiteraient sauter le pas, il vous faudra débourser la modique somme de 160 000 €, minimum. Un prix élevé certes, mais qui n’arrête pas pour autant les amateurs. Après tout, ce n’est pas tous les jours que Renault nous propose un tel modèle !
Certaines histoires paraissent parfois invraisemblables. Une chose est sûre, l’histoire de DeLorean en est un parfait exemple, à tel point que Martin Scorsese aurait pu la porter à l’écran. De ses débuts dans la vie active avec ses premiers postes chez General Motors, à la fermeture de son entreprise tout récemment créée, John Z. Delorean a brillé tant par son génie que par son étonnant caractère. Son histoire et celle de sa marque, peu connues dans leurs détails, méritent de s’y attarder quelque peu. Un retour en arrière s’impose pour prendre la mesure d’une histoire pour le moins… hors du commun.
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Passer la barre mythique des 500 km/h n’est pas qu’une question de vitesse. C’est un défi qui met en jeu l’ingénierie la plus pointue, l’aérodynamique la plus sophistiquée et une compréhension fine des forces physiques qui s’exercent à ces altitudes mécaniques. Depuis deux décennies, une poignée de constructeurs s’affrontent sur ce terrain extrême : Bugatti, Koenigsegg, SSC, et plus récemment le géant chinois BYD avec sa division Yangwang.
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