Le coin des experts
Dans sa quête d’une énergie propre pour ses futurs modèles, la marque dieppoise a décidé de faire un grand bond en avant. Attendue au Salon de l’Automobile de Paris 2022 pour dévoiler son avenir électrique, Alpine a surpris en présentant un concept-car futuriste, entièrement fonctionnel et alimenté à l’hydrogène. L’Alpenglow embarque un moteur à combustion interne fonctionnant à l’hydrogène, ne produisant ainsi aucun gramme de CO2 tout en conservant les sensations de conduite d’un moteur thermique ! Évidemment, l’Alpenglow étant un concept-car, sa conception est alors susceptible d’évoluer.
Présentée comme une hypercar, l’Alpenglow arbore une silhouette très profilée avec une position de conduite centrale. L’habitacle, en forme de goutte d’eau, se fond harmonieusement dans une carrosserie étirée, inspirée des combinaisons de wingsuit. L’entièreté du design repose sur une volonté claire : exprimer la légèreté, en quelque sorte la signature d’Alpine. On notera la présence d’une ligne directrice rouge traversante de bout en bout de la carrosserie, directement liée au nom de ce concept. En effet, le nom Alpenglow représente « un phénomène lumineux qui laisse transparaître un filet de lumière horizontal teinté de rouge sur les montagnes, avant et après le coucher du soleil ». Une référence poétique à la nature, traduisant la volonté d’Alpine de mieux coexister avec son environnement.
Plus récemment, l’Alpenglow a amorcé sa transformation pour être adaptée à une utilisation routière. La particule HY4 s’ajoute au nom, et l’habitacle monoplace est abandonné au profit d’une configuration biplace. Le prototype se concrétise de jour en jour et le moteur est enfin dévoilé. Il s’agit donc d’un moteur 4 cylindres à combustion interne de 340 chevaux, couplé à une boîte de vitesses à 7 rapports. Le moteur est alimenté par des réservoirs pressurisés pouvant contenir plus de six kilos d’hydrogène. La donnée de l’autonomie n’est, elle, pas encore révélée pour le moment, et jouera un rôle important dans sa future commercialisation. Côté performances, rien n’a encore été communiqué, mais la carrosserie en carbone et l’étude aérodynamique complexe permettront sans doute au moteur 4 cylindres de s’exprimer pleinement.
En attendant la révélation de toutes ses spécificités techniques, l’Alpenglow HY4 s’offre un premier bain de foule à l’occasion de la manche du Championnat du Monde d’Endurance à Spa-Francorchamps. Malheureusement, un problème électrique a empêché sa première sortie en piste. Alpine ne baisse pas les bras pour autant et présente de nouveau son concept à l’ouverture de la 92e édition des 24 Heures du Mans. Choisi par l’organisation pour lancer la course, Zinédine Zidane — ambassadeur Alpine depuis peu — a l’honneur d’effectuer un tour de parade au volant du prototype. Le champion du monde 1998 offre ainsi à l’Alpenglow HY4 ses tout premiers tours de roue en public dans la Sarthe, en attendant l’arrivée programmée de la catégorie prototype à hydrogène en WEC et au Mans dès 2028.
La destinée existe-t-elle ? Une question vaste, presque philosophique, à laquelle les ingénieurs et les passionnés de Maserati répondraient sans hésiter par l’affirmative. Fondée en 1914 à Bologne par la famille Maserati, la marque passe en quelques années d’un simple atelier de mécanique travaillant sur des Isotta-Fraschini à un véritable département de compétition. En 1926 naît la Type 26, première création maison et première à arborer le Trident inspiré de la fontaine de Neptune de Bologne.
Il y a toujours cette petite hésitation au moment de préparer un voyage. L’envie de prendre sa voiture d’exception, de savourer chaque kilomètre, de faire de la route une partie intégrante de l’expérience… et, en même temps, les contraintes. La logistique, les risques, l’incertitude d’arriver serein. Trop souvent, on renonce, laissant son automobile là où elle est, à l’abri mais immobile. C’est précisément là que Carsup change la donne. Voyager avec votre voiture ne devrait jamais être une source d’inquiétude, mais un plaisir simple et fluide.
Il y a des années charnières en Formule 1. Des saisons où l’on sent que quelque chose bascule, où les certitudes vacillent, où l’ingénierie reprend le dessus sur l’habitude. 2026 fait partie de celles-là. Les règlements changent, les voitures se transforment, les moteurs entrent dans une nouvelle ère hybride, et même la grille accueille de nouveaux visages. Cadillac arrive. Audi se prépare. La F1 s’apprête à écrire un chapitre où tout redevient possible. Et c’est sans doute ce que les passionnés attendaient : une discipline qui réinvente son propre futur.
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