Qui n’a, un jour, rêvé de pousser les portes d’un vieux garage et d’y découvrir, abandonnée, une belle endormie à demi dissimulée sous des décennies de poussière ? Un fantasme de collectionneur que les maisons de vente aux enchères exploitent avec un art consommé de la mise en scène. Leur longue retraite confère à ces auto(im)mobiles une authenticité incomparable. Pour autant, cela justifie-t-il une valeur proche sinon égale à celle d’un exemplaire parfaitement restauré ? A voir, car il y a loin de la grange à la route...